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Infolettre Févier 2024 : Les marchés: L’inflation, l’inflation, toujours l’inflation!

Les marchés: L’inflation, l’inflation, toujours l’inflation !

 

L’année 2024 a fort bien commencé, les marchés sont encouragés par plusieurs bonnes nouvelles. Bien que l’inflation demeure le point central, nous pouvons voir que les hausses des taux ont donnés les résultats escomptés. Lentement, mais sûrement, nous pouvons voir l’inflation retourner vers la cible de 2 %, avec une fourchette acceptable de 1 % à 3 %. Nous pouvons ainsi penser, avec raison, que la hausse des taux est terminée, et même entrevoir des baisses de taux pour l’année 2024. Il reste à savoir combien de baisse de taux aurons-nous et quand celles-ci vont débuter, mais tout porte à croire que c’est le scénario le plus probable pour cette année.

Nous pouvons constater que l’inflation qui persiste en ce moment n’est pas reliée au prix des biens, mais au prix des services. Ce sont les augmentations salariales qui contribuent le plus à l’inflation en ce moment. C’est un phénomène qui inquiète un peu plus les banques centrales, car la contribution salariale, une fois intégrée à l’inflation, est permanente et durable. Son effet est donc plus difficile à maîtriser, du moins à court terme, avec une augmentation des taux d’intérêts.

La Banque Centrale semble parfois oublier cependant que c’est elle qui contribue le plus à l’inflation présentement. L’inflation reliée au logement compte pour plus de 28,3% (source La Presse) de l’inflation actuelle et est directement reliée à la hausse des taux hypothécaires que la Banque Centrale a créés. Néanmoins, le secteur du logement est vaste et ne comprend pas uniquement le coût hypothécaire, il prend aussi en considération les services associés, telle l’assurance, l’entretien, l’électricité et les taxes. Je ne critique pas la hausse des taux d’intérêts. C’était la bonne chose à faire par la Banque Centrale du Canada pour contenir l’inflation, mais elle doit aussi tenir compte de l’impact que cette hausse représente dans l’Inflation totale que nous avons aujourd’hui.

Voici quelques tableaux d’intérêt relativement à l’inflation :

 

 

Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas à l’inflation, qui semble être contenu dans une certaine mesure. C’est surtout la résilience de l’économie qui étonne. Dans un environnement de hausse des taux d’intérêt, nous assistons généralement à un ralentissement économique qui, à tout coup dans l’histoire, a résulté en une récession de plus ou moins grande envergure. On aime dire que cette fois c’est différent, mais c’est rarement le cas. Tout porte à croire que ce serait le cas cette fois cependant. Nous assistons à un ralentissement économique certes, mais aucune donnée ne pointe officiellement vers une récession en ce moment. La croissance économique américaine notamment est même surprenante avec 3.1 % sur une base annualisée au dernier trimestre et près de 1 % au Canada.

Il n’est donc pas étonnant, dans ce contexte, de voir le marché boursier bien réagir et commencer à surpasser la baisse que nous avons connue en 2022, comme en fait foi le graphique ci-bas. Nous pouvons donc penser à la possibilité d’une bonne année de rendement en 2024 pour nos portefeuilles, mais avec de la volatilité comme celui-ci nous a habitué, notamment à l’approche des élections américaines au mois de novembre 2024.

 Source Métastock

Voici maintenant notre tableau qui résume le rendement des principaux indices boursiers depuis le début de l’année 2023. Selon Morningstar, la moyenne des portefeuilles de gestion équilibrée (considéré à risque moyen), comprenant 50 % de revenus fixes (obligations) et 50 % d’actions, a ainsi généré un rendement moyen de +3.16 % au 29 février 2024.

Transaction dans les portefeuilles gérés – discrétionnaires

 

 Février 2024 : Au cours du mois de février, nous avons procédé au rééquilibrage de tous les portefeuilles. Le rééquilibrage vise à ramener les portefeuilles vers le portefeuille modèle correspondant au niveau de risque choisi. Cette opération génère pour chacun de vos portefeuilles plusieurs transactions, mais de faible valeur, en proportion de votre portefeuille, afin de nous ramener vers notre cible.

Positionnement de nos portefeuilles gérés : Nos portefeuilles gérés affichent présentement une surpondération en actions et plus particulièrement en actions américaines. Nous savons que le marché des actions américaines n’est pas abordable, mais il continue d’être favorisé par la vigueur de sa croissance économique et les développements de l’IA. Le marché boursier américain est représenté plus particulièrement par le secteur technologique, contrairement à d’autres pays comme le Canada par exemple ou les secteurs de l’économie, des finances et des matériaux sont plus fortement représenté. Le marché boursier Canadien affiche de belles opportunités mais nous attendons une reprise plus soutenue de son économie avant d’y revenir. Nous prévoyons des transactions dans nos portefeuilles au cours des prochains mois pour refléter un meilleur positionnement à l’international.

Comment décaisser vos placements ?

La question primordiale que l’on se pose quand vient le temps de retirer nos placements, plus particulièrement à la retraite, c’est : de quels comptes dois-je retirer mes placements ? De mes Reér, de mon CELI ?

Chaque situation est particulière et nous sommes là pour vous guider ! La règle qui est généralement celle à suivre est de retirer les placements de votre compte régulier/non enregistré en premier, de votre compte CELI en deuxième et votre compte REÉR à la toute fin. Comme je mentionne chaque situation est particulière et nécessite une analyse plus approfondie, néanmoins cette séquence de décaissement est la plus optimale dans la majorité des situations. Ce que nous cherchons à optimiser dans cette séquence de décaissement est l’imposition de vos placements.

Il arrive parfois que des recommandations différentes soient faites par des conseillers(ères) notamment dans les institutions bancaires. Recommandations que je qualifierais de fausse bonne idée. Une recommandation entre autres qui est véhiculée, est de retirer les placements de votre compte REÉR en premier afin qu’il y ait moins d’impôt à payer pour la succession lors du décès.

 

En fait, vous laisserez plus d’argent à vos bénéficiaires, même après l’imposition de vos REÉR, si vous êtes âgés de plus de 81 ans au moment de votre décès. Si vous êtes âgés de moins de 81 ans au moment de votre décès, il aurait été effectivement plus profitable de retirer vos REÉR en premier. Nos planifications de retraite seraient optimales et plus simple si nous savions la date de notre décès… Ne le sachant pas, nous devons travailler avec les statistiques. Selon la table de mortalité, une femme de 60 ans en bonne santé a 50 % de probabilité de vivre jusqu’à 91 ans et 25 % de chance de vivre jusqu’à 96 ans. Pour un homme de 60 ans en bonne santé, la probabilité est de 50 % à 89 ans et 25 % à 94 ans. Dans ces circonstances, le meilleur choix est de retirer ses REÉR le plus tard possible.

 

 

N’hésitez surtout pas à communiquer avec nous afin d’effectuer votre projection de retraite. Nos analyses personnalisées à votre situation nous permettrons de vous recommander la séquence de décaissement qui sera la plus optimale pour vous.

 

N’oubliez pas d’aller visionner la dernière vidéo en lien avec cette lettre financière, si vous préférez ce média, à l’adresse suivante :

https://www.planivest.ca/videoconference/

 

Nous espérons que notre lettre financière vous est utile. N’hésitez pas à communiquer avec nous en tout temps si vous avez des questions supplémentaires !

 

André Charette, MBA, CIM

 

 

 

André Charette est inscrit à titre de Directeur de succursale et Gestionnaire de portefeuille auprès de Valeurs mobilières PEAK Inc. Il est également inscrit à titre de conseiller en sécurité financière auprès de Planivest Inc. Planivest Inc. est un cabinet dûment inscrit auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) dans la discipline d’assurance de personnes. Marcel Gravel est inscrit à titre de conseiller en placement et directeur de succursale adjoint auprès de Valeurs Mobilières Peak. Josée Fradette est inscrite à titre de conseillère en placement auprès de Valeurs Mobilières Peak. Valeurs mobilières PEAK Inc., courtier en valeurs mobilières de plein exercice, inscrit auprès de l’Organisme canadien de réglementation des investissements, limite son offre et responsabilité aux produits d’investissements. Valeurs Mobilières PEAK Inc., est membre du Fonds Canadien de Protection des Investisseurs (FCPI). Les renseignements contenus dans ce présent document ont été préparés par M. André Charette, Directeur de succursale et Gestionnaire de portefeuille inscrit auprès de Valeurs Mobilières PEAK Inc.; ils ont été obtenus de sources que nous croyons fiables mais ne sont pas garantis et pourraient être incomplets. Les opinions exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles de Valeurs Mobilières PEAK Inc. Valeurs Mobilières Peak Inc. n’est pas responsable du contenu de ce document.