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Février 2025 – Les marchés: Les Tarifs sont lancés!

Les marchés : Les tarifs sont lancés !

 

Les journaux ont fait largement état de la situation des tarifs au cours des dernières semaines. C’est une situation diplomatique qui a des répercussions importantes économiquement, mais surtout émotivement.

Notre lettre financière porte sur l’économie et la gestion de portefeuille. Notre travail doit être objectif et détaché de toute émotivité. En tant que Canadien, sachez toutefois que notre équipe et moi sommes de tout cœur avec vous. Je n’ai aucun doute que nous en ressortirons plus fort, car nous avons tout le potentiel requis pour le faire.

L’année 2025 a relativement bien débuté sur les marchés malgré l’ombre des tarifs. Le marché semble sceptique quant à l’application de ceux-ci. Bien que nous ne partagions pas ce point de vue à court terme, il faut se rendre à l’évidence que le maintien des tarifs à long terme est difficilement soutenable pour les États-Unis.

À titre d’exemple, prenons l’aluminium. Les besoins en aluminium pour les États-Unis se chiffrent à 4 millions de tonnes annuellement. Les États-Unis produisent 750 mille tonnes annuellement. Des investissements de plusieurs milliards de dollars sur une période de 10 ans seraient nécessaires aux États-Unis, afin de générer ce niveau de production (source : La Presse). Il n’y a donc aucun doute que les États-Unis doivent importer de l’aluminium pour leurs besoins de fabrication d’automobiles, contenants, équipements militaires et autres produits.

Si tous les pays procurant de l’aluminium aux États-Unis sont taxés à la hauteur de 25 % ou plus, tous les produits contenant de l’aluminium augmenteront de prix. Sans compter que des producteurs pourraient vouloir se tourner vers d’autres marchés, ce qui mettra une pression à la hausse supplémentaire sur les importateurs américains. Il pourrait y avoir des alternatives pour les États-Unis en déployant par exemple des ententes avec la Russie. Cependant, la qualité de l’aluminium russe n’est pas suffisante pour certains des critères de certains produits, notamment l’aviation.

Bref, les États-Unis se placent dans une situation difficile, non pas pour leurs entreprises, mais pour les consommateurs qui font déjà face à une inflation persistante. La fourchette d’inflation visée par les banques centrales est de 1 à 3 %. À des niveaux supérieurs, les banques centrales sont tentées d’augmenter les taux d’intérêt et de ralentir l’économie afin de maintenir les prix. Comme vous pourrez le constater dans le tableau ci-bas, l’inflation est déjà à 3 %, soit dans la fourchette supérieure aux États-Unis présentement. De plus, l’économie Américaine montre des signes de ralentissement comme en fait foi le PIB à 2.3 % au dernier trimestre.

 

L’administration américaine vise à ce que les entreprises déplacent leurs activités aux États-Unis, ce faisant leurs produits ne sont plus visés par les tarifs. Puisque les tarifs sont payés par les importateurs et reflétés dans le prix aux consommateurs, la raison pour les entreprises de déménager est de maintenir des prix plus bas afin de demeurer compétitives. Nous pouvons penser que si un substitut existe aux États-Unis, les acheteurs diminueront leur importation auprès de ces entreprises, d’où la nécessité de déménager pour demeurer compétitif. Un déménagement d’une entreprise n’est toutefois pas une tâche simple et sans coût. Les entreprises voudront ainsi attendre ou avoir une certitude que la situation sera là pour durer avant de faire un tel changement. L’administration Trump doit donc mettre la pression la plus forte et la plus longue possible, si elle veut obtenir l’effet escompté, mais plus longue et plus forte est la pression, moins celle-ci sera soutenable.

Cette situation aura des conséquences néfastes pour l’économie américaine, mais aussi sur tous les pays visés par ces tarifs. Plusieurs grandes entreprises sont à revoir leur chaîne d’approvisionnement dans le contexte des tarifs douaniers. Comme nous vous en avions fait part dans notre dernière lettre financière, le tableau suivant reflète l’impact de ceux-ci sur la croissance économique de différents pays (PIB) et sur leur inflation.

L’économie canadienne affiche une croissance faible, mais elle donne des signes de reprise avec 2.6 % de croissance annualisée au quatrième trimestre de 2024. L’impact des tarifs représente une réduction de -2.2 % de la croissance économique. Selon d’autres analyses, notamment de la CIBC et de la Banque Nationale, la croissance économique pourrait être réduite jusqu’à -3 %. Bref, l’application des tarifs douaniers est susceptible d’amener le Canada en récession. C’est le risque le plus important pour l’économie canadienne au cours de la prochaine année.

Bien que cela puisse prendre un certain temps à mettre en place, l’économie canadienne a toutefois la possibilité de compenser ses pertes d’exportations en développement de nouveaux marchés outremer et interprovinciaux.

Il ne faut pas oublier que les tarifs s’appliquent principalement sur les produits, soit le secteur manufacturier et non sur les services. Le secteur manufacturier représente 30 % de l’économie canadienne, alors que les services représentent les 70 % de notre économie (source : BDC). Bien que certains contrats de services pourraient être annulés/affectés, les tarifs ne sont pas appliqués et applicables à l’ensemble de notre économie.

Que faire pour nos portefeuilles dans ce contexte ?

 

Ne rien faire ! Nous faisons le travail pour vous ! Nous avons déjà modifié nos portefeuilles gérés au cours des dernières semaines dans un mode défensif, compte tenu de l’arrivée imminente des tarifs. Nous avons modifié les portefeuilles de façon tactique. C’est-à-dire que nous avons réduit notre exposition aux marchés des actions, au profit des obligations, mais de façon modérée.

Il serait imprudent de se retirer complètement du marché des actions en attendant la fin de la situation car tout peut arriver ! Rappelez-vous que les tarifs ont été mis en vigueur le samedi 1er février et retirés lundi le 3 février en fin de journée pour une période de 1 mois. Le marché était en baisse de -3.09 % en matinée pour terminer en baisse de -1.14%,   et éliminer toutes ses pertes dans les deux jours suivants (source TMX Powerstream).  Le président américain nous a habitué à un style de gestion imprévisible, ce qui nous amène à prêcher pour la prudence et la diversification sans aller dans l’excès.

Nos portefeuilles gérés nous permettent beaucoup de flexibilité et de souplesse ce qui nous sera utile dans les mois à venir. J’ai aussi été en communication avec plusieurs compagnies de placements en fonds mutuels que nous détenons dans les portefeuilles non-gérés. Ils ont tous pris acte de la situation actuelle et modifié les placements dans les portefeuilles afin de minimiser l’impact des tarifs.

Voici maintenant notre tableau qui résume le rendement des principaux indices boursiers depuis le début de l’année 2025. Selon Morningstar, la moyenne des portefeuilles de gestion équilibrée (considéré à risque moyen), comprenant 40 % de revenus fixes (obligations) et 60 % d’actions, a ainsi généré un rendement moyen de +2.66 % au 28 février 2025.

Transaction dans les portefeuilles gérés – discrétionnaires

 

Les motifs justifiants la mise en place des tarifs sont nébuleux, mais les intentions sont claires : Réduire la balance commerciale entre les deux pays. Dans ce contexte, ce n’est pas si les tarifs étaient mis en place, mais plutôt quand ils seraient mis en place. Nous avons donc opté pour la prudence et fait des transactions en ce sens dans nos portefeuilles au cours des dernières semaines.

 

Positionnement de nos portefeuilles gérés ?

 

Un rééquilibrage de notre portefeuille a eu lieu dans la première semaine de janvier. Nous avons profité de ce rééquilibrage pour se positionner face à l’année 2025 qui s’amorce.

 

Positionnement global : Nous allons réduire légèrement notre positionnement en actions de l’ordre de 7 % pour favoriser les obligations, placements plus défensifs.

Obligations : Nous avons enlevé les obligations américaines sous le sigle (VBU) afin de favoriser les obligations canadiennes (TERM) et mondiales (BND). Nous ne prévoyons plus de baisse des taux aux États-Unis et moins importante dans les autres pays du globe.

Actions : Nous avons réduit notre pondération en actions américaines en nous retirant complètement des actions du secteur technologique NASDAQ sous le sigle (QQC.F) Nous avons augmenté notre exposition aux actions internationales, Europe et Asie développées sous les sigles ZEA, ZDM et FCGS. Nous augmentons aussi légèrement les actions de dividendes qui nous offrirons plus de protection dans un environnement plus turbulent. Nous avons finalement maintenu les actions canadiennes dans les mêmes proportions.

Paiements FERR, FRV et autres : Au cours des mois de décembre et janvier, nous avons augmenté les liquidités dans le portefeuille de nos clients qui retirent de leurs placements sur une base régulière pour leur besoin de revenus. Nous avons fait des ventes pour assurer de 6 mois à 1 an de paiements sans avoir à toucher aux placements en portefeuille. Nous avons appliqué cette mesure principalement pour les portefeuilles FERR et FRV.

 

Vous pouvez être assuré que nous voyons à ce que vos portefeuilles soient bien positionnés dans le contexte actuel et que nous sommes prêts à faire des changements rapidement s’il y a lieu.

 

 

Capsule Vidéo : Par soucis de vous acheminer rapidement notre lettre financière, notre capsule vidéo en lien avec notre lettre financière n’est pas prête pour le moment. Nous vous informerons lorsque celle-ci sera disponible.

 

Nous espérons que notre lettre financière vous est utile. N’hésitez pas à communiquer avec nous en tout temps si vous avez des questions supplémentaires !!

 

 

 André Charette, MBA, CIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

André Charette est inscrit à titre de Directeur de succursale et Gestionnaire de portefeuille auprès de Valeurs mobilières PEAK Inc. Il est également inscrit à titre de conseiller en sécurité financière auprès de Planivest Inc. Planivest Inc. est un cabinet dûment inscrit auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) dans la discipline d’assurance de personnes. Marcel Gravel est inscrit à titre de conseiller en placement et directeur de succursale adjoint auprès de Valeurs Mobilières Peak. Josée Fradette est inscrite à titre de conseillère en placement auprès de Valeurs Mobilières Peak. Valeurs mobilières PEAK Inc., courtier en valeurs mobilières de plein exercice, inscrit auprès de l’Organisme canadien de réglementation des investissements, limite son offre et responsabilité aux produits d’investissements. Valeurs Mobilières PEAK Inc., est membre du Fonds Canadien de Protection des Investisseurs (FCPI). Les renseignements contenus dans ce présent document ont été préparés par M. André Charette, Directeur de succursale et Gestionnaire de portefeuille inscrit auprès de Valeurs Mobilières PEAK Inc.; ils ont été obtenus de sources que nous croyons fiables mais ne sont pas garantis et pourraient être incomplets. Les opinions exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles de Valeurs Mobilières PEAK Inc. Valeurs Mobilières Peak Inc. n’est pas responsable du contenu de ce document.